La taxe attentat connaîtra une nouvelle valorisation à partir du 1er juillet 2024. La révision périodique de cette taxe est essentielle pour garantir les ressources nécessaires au fonctionnement du fonds et à la prise en charge des victimes d'actes de terrorisme.
Le FGTI, en charge de la gestion de la taxe attentat, a pour mission de garantir une indemnisation rapide et équitable aux victimes d'actes de terrorisme. Pour ce faire, il doit disposer de ressources financières suffisantes. L'objectif de financement du FGTI est donc de collecter les fonds nécessaires pour assurer son fonctionnement et répondre aux besoins des victimes dans les meilleures conditions possibles.
La taxe attentat, établie dans le cadre de la solidarité nationale, a pour objectif principal d'indemniser les victimes d'actes terroristes. Elle constitue un prélèvement financier géré par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI).
Concrètement, cette taxe permet de couvrir une multitude de besoins des victimes. Notamment les frais médicaux et hospitaliers, les pertes de revenus liées à l'incapacité de travail, les frais funéraires en cas de décès, ainsi que les dommages matériels subis. Elle peut également prendre en charge les dépenses liées à un soutien psychologique, à la réadaptation et aux déplacements nécessaires pour participer aux procédures judiciaires.
La taxe est imposée sur les contrats d'assurance de biens qui incluent au moins une garantie contre les dommages causés aux biens (comme l'assurance habitation, l'assurance automobile, etc.)
L'annonce de l'augmentation de la taxe attentat, programmée pour le 1er juillet 2024, soulève des préoccupations quant à son incidence sur les contrats d'assurance. Les compagnies d'assurance seront contraintes de refléter cette augmentation en ajustant les primes d'assurance, entraînant une augmentation des tarifs pour les assurés. Cette évolution implique pour ces derniers un supplément financier à intégrer dans leur budget d'assurance habituel.
Cette augmentation représente une hausse significative du prélèvement, passant de 5,90 € par an et par contrat à 6,50€.
Par exemple, pour un contrat d'assurance auto d'un montant de 30 euros, l'augmentation de la taxe attentat entraînera une augmentation de 6,50 euros pour la première mensualité de l’année, l’assuré devra donc payer 36,50 euros.
La taxe attentat est imposée à tous les contrats d'assurance qui incluent une couverture pour les dommages et s'applique à tous les types de contrats d'assurance conventionnels. Tels que l'assurance auto, moto, habitation, etc., pourvu qu'ils offrent une couverture plus large que la simple responsabilité civile.
L'augmentation de la taxe attentat, est motivée par plusieurs facteurs, notamment l'extension des missions d'indemnisation du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). En effet, ces dernières années, le FGTI a vu ses responsabilités s'élargir.
À ce jour, il couvre à la fois :
Cette extension des missions d'indemnisation a entraîné une augmentation des dépenses du fonds, justifiant ainsi la nécessité d'augmenter la taxe attentat pour garantir sa viabilité financière.
Par ailleurs, l'objectif principal de cette augmentation est d'améliorer la situation financière du FGTI, lui permettant ainsi de mieux répondre aux besoins des victimes et de remplir efficacement ses missions.
La taxe attentat est effectivement obligatoire pour tout contrat d'assurance comportant au moins une garantie dommages, conformément à l'article L.422-1 du Code des assurances. Cette garantie dommages couvre un large éventail de préjudices, notamment le préjudice corporel des victimes directes, leur préjudice moral et psychologique, ainsi que le préjudice des familles et des ayants droit en cas de décès de la victime. Cependant, les contrats d'assurance qui ne comportent que la couverture de la responsabilité civile de l'assuré ne sont pas soumis à cette taxe.
Cette indemnisation couvre non seulement le préjudice corporel des victimes directes, mais également leur préjudice moral et psychologique, ainsi que le préjudice des familles et des ayants droit en cas de décès de la victime.
En résumé, la taxe attentat constitue un mécanisme crucial de solidarité nationale, obligatoire pour tout contrat d'assurance comportant au moins une garantie dommages. Pour l'avenir, il est important de surveiller de près l'évolution de la taxe attentat et du FGTI, notamment compte tenu des défis persistants liés à la menace terroriste et à l'extension des missions d'indemnisation du fonds. Des ajustements pourraient être nécessaires pour garantir la viabilité financière du FGTI et assurer une indemnisation adéquate aux victimes.